Notre position

mardi 11 février 2014

Saint vincent - La martinique


Bonjour à tous

c'est donc depuis le port du marin et sous un éternel grain tropical que j'écris l'un des derniers billets de ce blog.

La dernière fois que j'ai écris nous étions à château bel air, l'un des derniers mouillages de saint Vincent possédant un poste de douane.
Finalement Yann ayant ramené quelques noix de coco de la cocoteraie nous décidons aussi avec marc de nous y aventurer. Après un amarrage sportif de l'annexe nous nous enfonçons dans la cocoteraie. Même si elle semble accueillante de l'extérieur (cf photos) à l'intérieur c'est une vrai jungle humide, habitée et très dense qui nous attend , au final on ne trouvera que 3 noix de coco pour 2 heures de recherche (heureusement que l'on ne doit pas survivre sur une île déserte hein) !

Enfin le mouillage du soir est tranquille, 4 bateaux sont arrivés dans la fin d'après midi.

Le lendemain matin direction sainte Lucie et le mouillage de la soufrière, ville la plus au sud possédant un poste de douane.
L'arrivée est superbe car la soufrière est collée aux deux pitons de l'île, ça donne une impression de baie de pirates. Le site est classé parc naturel le mouillage y est interdit et nous nous faisons guider par un "local "qui nous donne une bouée (d'après ce que j'ai compris la majorité des bouées sont gérées par le parc national mais quelques unes sont aux" locaux" … mais ça reste flou et j'aurais pas été étonné de m'être fait avoir par les" locaux "qui ,une fois payés, ont filé rapidement … bref personne d'autre n'est venu me demander quoi que ce soit donc bénéfice du doute …)
Sainte Lucie a la réputation d'être moins pauvre que Saint Vincent mais le village de la soufrière reste quand même peu développé et à peine le pied à terre, on nous propose les traditionnelles services (surveillance d'annexe par exemple) ainsi que diverses substances … L'anecdote sur sainte Lucie c'est la première fois qu'on débarque on nous dit :" Tu veux bob marley?" , sachant que toute ces îles sont très rasta j'ai naïvement pensé qu'il s'agissait d'un album et à bord du bateau ça aurait été cool … Erreur c'est pas du tout des CDs …


Faru est amarré à son avant sur un corps mort (grosse bouée lesté par un bloc de béton) et à l'arrière un long bout le relie à terre sur une partie de la ville très pauvre. On ne se sent pas en danger du tout mais Faru est à quelques portées de brasse et on évite tout simplement de laisser traîner vêtements ou équipements sur le pont ! La seule chose que nous avons laissé c'est une poulie sur le liston frappée avec une manille textile (désolé pour ceux que j'ai perdu), elle nous sera volée dans la nuit.

Enfin nous repartons le lendemain de la soufrière pour atteindre le nord de l'île Rodnay bay. Une grande baie ou il est très facile de mouiller et qui se situe à 22 miles nautiques du marin (martinique) seulement.

Rodnay bay c'est déjà l'Europe, nous jetons l'ancre dans la baie puis rentrons dans le port en annexe. Le port est immense et les bateaux à l'intérieur sont tous grands et neufs la plupart immatriculés en floride. Nous débarquons comme d'habitude pieds nus, short salé et t-shirt humide, on est clairement plus dans l'ambiance.

Le lendemain nous partons tranquillement pour la Martinique ou nous arriverons milieu d'après midi.
Débarquement sur le cocoterai a saint Vincent

Grain et soleil sur saint vincent

Les enfants de la souffriere bay (sainte lucie)

Les canots


Faru au mouillage dans souffriere bay



Plage entre les deux pitons et la souffriere
Photo prise d'internet pour montrer le lieu


dimanche 2 février 2014

Fini bequia ! Saint vincent en express!

Bonjour à tous,

C'est depuis une nouvelle île (saint vincent) et depuis une nouvelle baie (château bel air) que je vous écris ce soir (cf position du bateau sur le site www.faru.fr) ! le temps de le remonter et de faire les dernières courses (eau douce notamment) et nous voilà partis ce dimanche matin aux aurores !

Pas grand chose car à peine 4h après nous jetons l'ancre !
L'île de saint vincent est une île très abrupte et verte qui donne vraiment un aspect "pirates" ! Et pour cause puisque plusieurs scènes de" pirates des caraïbes" ont été tournées sur cette côte!
Le choix de la baie est conditionné par le fait que c'est l'un des seul village qui possède une "douane" (je mets.. entre parenthèse vous comprendrez pourquoi plus tard) ouverte le dimanche!

L'île de saint vincent ne nous a jamais été conseillée voir même déconseillée par les gens de bequia et les français de passage avec qui nous avons parlé … Peu de tourisme donc ,peu d'équipement et des locaux ayant la réputation d'être collants et parfois lourds !!! Mais nous avons besoin de cette douane et puis nous préférons nous faire notre propre idée!!!

Arrivés dans la baie nous sommes le seul bateau (jamais bon signe …) et l'on voit même deux voiliers entrer puis sortir immédiatement ... Bizarre!
Immédiatement un jeune en canoé nous aborde pour nous conseiller un lieu de mouillage puis il nous propose toutes sortes de fruits! Conformément aux recommandations du guide nautique nous jouons le jeux du service et donnons quelques dollars locaux pour son "aide" au mouillage et lui donnons une mini poubelle à vider

Puis nous descendons à terre avec marc pendant que Yann reste sur le bateau pour s'assurer que le bateau ne dérape pas , en effet les reliefs abruptes de l'île provoquent des descentes de vent (on passe de 5 à35 nœuds en quelques secondes) !

Arrivés sur la plage le village n'a absolument rien de touristique et est très pauvre ... En longeant la plage en annexe ,nombreux sont les locaux nous faisant signe de venir les voir! On accoste la plage ou les vagues sont les moins grosses ! Les gens sont gentils et en les abordant avec un sourire en écoutant ce qu'ils ont à proposer ils sont toujours compréhensifs (nous sommes trois et arrivons en Martinique dans 3j ..acheter des fruits reviendrait à les gaspiller, cela suffit en général!)
On hisse donc notre annexe au pied d'un cocotier et l'attache avec un petit cadenas, un local âgé mais très gentil nous propose encore des fruits et de surveiller notre annexe nous lui commandons 3 noix de cocos et lui demandons de nous attendre ici !

La douane , la douanière plutôt , une femme , la quarantaine en maillot de bain (ça tranche des costumes niquels de bequia)! Qui nous reçoit dans son salon sur son canapé ... Bref local! Elle demandera 3 fois qui est le capitaine du bateau me croyant trop jeune pour pouvoir l'être ....

Enfin nous retournons à la plage ou notre ami nous attend avec 3 noix de coco et des bananes , nous achetons le tout à 10$ local (moins de 3€) et vu sa surprise on comprend que c'est plus que ce qu'il n'espérait ! Enfin il nous dit avoir besoin de piles veut faire du troc avec du matériel a bord dont nous ne nous servons plus et nous demande si l'on va revenir de martinique car il a besoin de chose la bas ...

Les noix de coco sont dégustées rapidement à bord et Yann par aussi sec fouiller dans la cocoterai juste à côté du bateau accessible à la nage!

J'écris ces lignes en l'entendant taper au coupe coupe sur la jupe arrière pendant que marc bronze dans le hamac !

Je vous joints quelques photos

jeudi 30 janvier 2014

BEQUIA - Escale prolongée

Bonjour à tous,

C'est depuis l'île de Béquia que je vous écris aujourd'hui .
Nous sommes arrivés à Béquia Lundi matin.

Après une nuit un peu agitée avec pas mal de vent et de vagues , nous arrivons dans la baie principale de Béquia ou il y a beaucoup de monde. Le vent fort (30 à 35 noeuds) vient du fond de la baie et nous oblige donc à louvoyer pour remonter tant bien que mal.

Dans cette baie on peut mouiller de façon classique ,mais les fonds passent très rapidement de 20m à 8m et la concentration de bateaux et le vent  tout cela s'annonce compliqué …
Après un mouillage raté et relevé en catastrophe , une bouée de corps mort se présente à nous …. que finalement j'arrive à prendre car le vent tombe à 20 noeuds et que la marche arrière suffit à nous faire remonter le vent …

Enfin soulagés et fatigués, nous sommes en sécurité.
Nous descendons faire les formalités des douanes et découvrons le plus gros village de l'ile (qui reste petit). La baie est remplie de bateau sur corps mort , le nombre est impressionnant mais à terre on se croirait quasiment les seuls touristes... L'ambiance est très bonne et absolument tout est aménagé pour la voile et les marins en escales. La vie n'est pas très chère (cocktail à 4 euros, bières à 2 euros, le homard vivant à 5 euros).

L'ambiance est toujours aussi Rasta, le bonjour est converti en " Yeah man", "cool" ça fait très cliché mais c'est très drôle .

Enfin hier (mercredi) nous avons marché à travers l'ile pendant près de 2 heures pour atteindre le "sanctuaires des tortues". Un Rasta local ,entretient  ici la survie et la reproduction des tortues de l'iles.  C'est un passionné amoureux des tortues qui ne bénéficient d'aucune aide extérieure et qui protège les tortues des habitants de l'ile qui mangent les oeufs et les adultes ... Il en profite aussi pour recueillir les tortues blessées et les soigner !

Je vous joints quelques photos :




















lundi 27 janvier 2014

Escale à la BARBADE

Bonjour à tous,

Voici le récit de notre escale à la Barbade ! 
Nous sommes donc arrivés Jeudi soir à la tombée de la nuit , impossible pour nous de descendre à terre sans avoir contacté les douanes qui à cette heure la ne répondent plus … Tant pis nous passerons la première soirée au mouillage .

Avec les quarts de nuits personne n'a dormi plus de 6 heures consécutives depuis 23 jours du coup à 7 H presque tout le monde se réveille . Petit déjeuner sur le bateau puis après avoir tenté de contacter la douane de nouveau par radio nous descendons à terre ! 

Mission douane :

On se dirige vers le centre de Bridgetown (ville capitale de l'île), en demandant par ci par la ou l'on peut trouver la douane … Premier contact avec la langue, l'anglais, on comprend rien … L'anglais d'ici est prononcé avec un accent créole des îles, très prononcé mais rapidement et en demandant de parler lentement cela devient compréhensible (notre accent français complique aussi leur compréhension ) . Ici à la Barbade il y a une grosse influence "rasta" et chaque maison ou boutique sonorise la rue avec 2 artistes : Bob Marley ou Rihanna … ! Chaque phrase commence par " Yo" ou " Yeah men" et se termine par " You know.." Et si vous tombez sur un vrai rasta il dit au revoir en se touchant le coeur et en disant " One life " ! 

Enfin sur indication d'un taxi nous nous rendons dans un premier bureau " Immigration office" , mauvaise pioche puisqu'il nous envoie au port commercial ! Après encore 40 minutes de marche et 2 lieux inappropriés nous tombons enfin sur les douanes (qui sont en fait à l'intérieur du port réservé aux ferries ) . Entre temps bien sur un grain tropical nous trempe totalement ! 

La douane ne se passe pas exactement comme lorsque l'on débarque d'un avion, il faut passer dans 3 bureaux différents : Tout d'abord la santé : Le capitaine doit remplir un questionnaire par oui ou non à des questions du type :" Quelqu'un est il mort à bord du bateau?" ou encore " Avez vous détecté des cas de typhus, choléra ou peste à bord du bateau? " Drole ! Enfin un deuxième bureau ou l'on vous questionne sur votre voyage, les derniers ports, ce que vous venez faire à la Barbade ect… tout cela dans une bonne ambiance :) . Et enfin le dernier douanier qui appose le tampon sur le passeport :) !  L'ensemble prend environ 40 minutes .

Enfin la première journée se consacre à la visite de Bridgetown, ville vraiment pauvre mais cela grouille de vie dans les rues qui sont par moment saturées tellement il y a de monde ! Il ne règne pas vraiment un sentiment d'insécurité mais au vu du niveau de vie il convient de pas se balader avec un gros appareil photo en bandoulière par exemple . 

Une chose qui nous a choqué ici c'est le coût de la vie la Barbade il y a  l'air d'y avoir 2 niveaux, le moindre restaurant assis chaque plat coûte 20 à 25 euros (20 euros les pâtes par exemple) , par contre dès que l'on se rabat sur les restos vraiment locaux (chariots de rue, "fastfood" locaux ) la les prix restent corrects (environ 8euros le "plat") ! Même lorsque nous irons faire nos courses dans un "supermarché" du quartier pauvre les prix sont élevés et pour quelques produits de première nécessité on se retrouve avec une facture à 110 dollars locaux (soit 55 euros pour 2 ou 3 sacs avec beurre, lait , huile, pain, farine rien de très spécifique) . Comment font les locaux pour vivre ? ça doit être difficile ! 

La journée de samedi fut consacrée à l'exploration d'une petite partie de l'île : la ville de oistin (au sud) et Saint lawrence Gap (quartier d'hôtel / bar / plage) la journée se passe donc tranquillement à marcher sur les plages, se baigner et prendre quelques bières ! 

Enfin ce dimanche nous allons à la douane pour faire le "check out" puis nous prendrons la mer vers 14/15h heure locale pour arriver demain matin sur l'ile de Bequia , ile au nord de l'archipel des grenadines ! 



Je joints quelques photos aux récits.

                                         La capitale

                        Corvée poubelles  !!!!!  la traversée = 8 sacs 

                            Récompense … la bière locale



               Direction les douanes sous un grain !!!!!!

           Marc chez le barbier 




                 Même ici il y a du boulot !!!!!

                petites  binnouzes à l'abrit d'un grain 


             Petit bain en face de FARU